Au cœur de l'Afrique classique
Catalogue de l'exposition qui s'est tenue à la Galerie Gradiva du 9 au 14 septembre 2025
SOMMAIRE
Jacques Germain - portrait d’une passion pour l’Afrique et ses arts
Propos recueillis par Elena Martínez-Jacquet
Est-ce que l’art africain classique existe ?
Par Jan-Lodewijk Grootaers
214 pages, 230 x 297mm, relié
Uniquement disponible en français
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Au cœur de l'Afrique classique est le catalogue de l'exposition éponyme organisée par Jacques Germain en partenariat avec Parcours des mondes du 9 au 14 septembre 2025 à la Galerie Gradiva.
Le marchand montréalais Jacques Germain, ancien exposant et visiteur fidèle du Parcours des mondes, a souhaité concevoir cette exposition et son catalogue comme un hommage à la manifestation qui a marqué son histoire.
« Je voulais depuis longtemps sortir du cadre du salon pour offrir quelque chose de plus intime, de plus libre — un geste de reconnaissance », confie-t-il.
Cet ouvrage illustre ainsi superbement la soixantaine d’œuvres présentées. Une sélection « subjective, certes, mais assumée », comme un autoportrait en creux de son parcours de marchand.
Un regard sur l’art classique.
L’art africain classique existe-t-il ? Derrière cette interrogation se dessine une réflexion critique sur l’histoire du goût et les hiérarchies esthétiques établies au XXe siècle. S’agit-il d’un canon figé, d’une construction occidentale, ou d’un dialogue plus complexe entre traditions, circulations et regards ? Jacques Germain y répond à travers un choix d’œuvres issues des grands centres stylistiques d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, sélectionnées selon les critères qui l’ont toujours guidé : authenticité, qualité plastique, ancienneté, puissance expressive.
Jan-Lodewijk Grootaers, docteur en anthropologie culturelle et ancien conservateur d’art africain dans plusieurs musées internationaux, signe un essai inédit et revient sur les mécanismes de canonisation de l’art africain. À l’instar de la musique classique, dont le répertoire a été inventé et stabilisé au XIXe siècle, l’« art africain classique » résulte d’une construction idéologique.
À travers des exemples concrets, l’auteur plaide — tout comme cette exposition — pour un élargissement du regard, plus fidèle à la réalité historique des circulations et des hybridations.
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